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Parch., XVe s. (a. 1473-1474), II + 260 ff. (f. I v° et 259 v°-260 v° blancs), 390x290 mm. Au f. 1 v°, rectangle ornemental, d’où se détache sur un fond peint en rouge une grosse branche verte entremêlant tiges, feuilles et corolles, avec, sur une banderolle entrelacée aux branches, cette devise en vieil allemand, en lettres gothiques: «UFF. LIEBES. AST. NYM. ICH. RAST» (= sur la branche de l’amour, je prends mon repos), devise prêtée au faucon dressé sur la branche au premier plan; en dessous du rectangle, cartouche dessiné en perspective avec une autre inscription en néerlandais en lettres d’or: «NYSTZETRA » suivie de la date: «1474 ». Au f. 2 v°, armoiries peintes à pleine page. Dix-sept initiales historiées illustrent le texte et la décoration se prolonge dans les marges en rinceaux entremêlés de personnages burlesques et de musiciens, d’animaux fantastiques ou réalistes: faucons, hiboux, serpents, oiseaux, dragons, ours, perroquet etc. Abondant commentaire marginal contemporain, en grande partie extrait de Servius, en écriture humanistique cursive.
Source des données : Heidelberger historische Bestände – digital
Langue(s) des textes dans le manuscrit : latin
Titre(s) : 3r-19v - Vergilius: Eclogae seu Bucolica19r-62v - Vergilius: Georgica (cum argumentis Ps. Ovidii I-IV et cum glossis ex Servio)63r - Anthol. Lat. 63463v-259r - Vergilius: Aeneis (cum argumentis Ps. Ovidii I-IV et cum glossis ex Servio)
Source des données : Persée - DER-IRHT, XXI
f. 3-19: Vergilivs, Eclogae seu Bticolica (cum glossis ex Servio).
(gloses) inc. f. 3 marge de droite: «Patule dicitur quod patet naturaliter ut nares, arbor. Patens uero est quod clauditur et aperitur... » (Servivs, Commentarius in Vergilii Bucolica I, 1 - éd. G. Thilo, Seruii grammatici qui feruntur in Vergilii Bucolica et Georgica Commentarii, Leipzig, Teubner, 1927, p. 5 lignes 2-4).
expl. f. 19 marge de droite: «... Finit liber Buccolicorum [sic] Virgilii poete doctissimi. Allegorice et rogatu Pollionis . . . eum fugientis et in Galliam Anthonium sequentis » (24 lignes).
à la fin du texte: «FINIVNT BVCOLICA VIRGILII FOELICITER ».
f. 19-62 v°: Vergilivs, Georgica (cum argumentis Ps. Ovidii I-IV et cum glossis ex Servio) .
chaque argument précède le livre correspondant et est intitulé: «Sequitur nunc Argumentum in Primum («Secundum », etc.) Librum Georgicorum ».
(gloses) inc. f. 19 v° marge supér.: «Virgilius in hoc opere Esiodum imitatus est. Hic autem Esiodus fuit de Ascra insula... » (Servivs - G. Thilo, op. cit. supra p. 128 lignes 3-5).
expl. f. 62 v° marge de droite: «... id est artis poetice quam ocium ignobile appellat ne quid de se uideretur arroganter dicere » (Servivs - G. Thilo, op. cit. supra, p. 360 lignes 9-10).
à la fin du texte: «FINIVNT GEORGICA VIRGILII FELICITER ».
f. 63: Anthol. lat. 634.
titre: «ARGUMENTUM IN LIBROS ENEIDVM ».
f. 63 v°-259: Vergilivs, Aeneis (cum argumentis Ps. Ovidii I-XII et cum glossis ex Servio) .
pas de titre.
f. 63 v°: Monosticha in libris Aeneidos (v. 1).
titre: «ARGVMENTVM PRIMI LIBRI ENEIDVM ».
texte: «ENeas primo Libie depellitur oris... » (éd. E. Baehrens, Poetae latini minores, 4, 1882, n° 179, p. 176).
— Ps. Ovidivs, Argumenta Aeneidos (I).
inc.: «Vir magnus bello nulli pietate secundus...» (10 v.).
f. 63 v°-64: Praefatio Aeneidos.
titre: «PVBLII VIRGILII MARONIS POETE MANTVANI LIBER ENEIDVM PRIMVS INCIPIT FELICITER ».
inc.: «ILLE EGO QVI QVONDAM GRACILI MODVLATVS AVENA... » (4 v. - éd. cf. supra Pal. lat. 1055, f. 212).
(gloses) inc. f. 63 v° marge supér.: «VERBA SERVII. In exponendis autoribus hec consideranda sunt: poete uita, titulus operis, qualitas carminis, scribentis intentio... » (Servivs, Commentarius in Aeneidem I, début - éd. G. Thilo et H. Hagen, Seruii grammatici qui feruntur in Vergilii carmina commentarii, 1, Leipzig, Teubner, 1923, p. 1 lignes 1-2).
chaque livre est précédé du monostique, puis des dix vers de l’argument correspondant.
(gloses) expl. f. 259: «...indignata inuita inuoluntaria, umbras ad inferos».
Origine: allemande, écriture humanistique imitant la gothique primitive. Le manuscrit a été exécuté en 1473-1474 pour le comte palatin Philipp, à l’occasion de son mariage avec Margarete de Bavière-Landshut le 21. 2. 1474 (cf. infra, Possesseurs). La date de 1473 figure aux f. 108 v° et 174. La décoration est l’oeuvre de trois miniaturistes de l’école de Mayence: le premier a peint les armoiries au f. 2 v° et les initiales historiées des f. 3, 29 v° et 49 v°, le deuxième celles des f. 19, 51 v°, 94 v°, 188 v° et 222 v° et le troisième les neuf autres (cf. J. Courcelle-Ladmirant, op. cit. infra, p. 145-158 et E. Vassen, op. cit. infra, col. 1400-1405).
Possesseurs: le comte palatin Philipp (cf. supra, Origine), dont les armes sont peintes à pleine page au f. 2 v°: écartelé aux 1 et 4 de sable au lion d’or couronné, armé et lampassé de gueules; aux 2 et 3 losangé en bande d’argent et d’azur. L’écu de forme allemande est timbré d’un heaume à lambrequins et d’un cimier: un lion assis d’or couronné de gueules entre deux proboscides losangés d’argent et d’azur; bibliothèque palatine de Heidelberg (au f. I cote du transfert: C. 91/1897).
Source des données : Biblissima
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