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Collection IIIF
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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Membre d’une famille de bourgeois parisiens favorables au protestantisme, Jacques Cappel fut jurisconsulte et conseiller d’Etat avant de devenir en 1535 procureur du roi au Parlement de Paris. Il meurt en juillet 1541. Le présent discours appartient aux harangues qui firent sa réputation. Il fut prononcé à l’adresse du Conseil privé du roi après 1538 (date à laquelle il prononça un discours devant le Parlement de Paris au sujet de l'exemption du chapitre cathédral d'Angers). Défenseur de l’Eglise gallicane, Jacques Cappel y attaque avec virulence l’impôt versé au Saint-Siège, qu’il juge trop important. Ce texte sera repris en 1638 par Pierre Dupuy dans son Traicté des droitz et libertez de l’Eglise gallicane. Deux autres harangues de Cappel furent offertes au roi sous la forme d’exemplaires de présentation : Le Playdoyé faict devant le roy touchant la commise et reversion des contez de Flandres, Arthois, Charrollois et aultres terres et seigneuries, contre Charles d'Autriche , vers 1537 (BnF, Mss., Français 18733) et les Remonstrances faictes au roy nostre souverain seigneur, de la part de son procureur general, touchant le faict de Lorraine, Barroys et frontieres de Champaigne, et des entreprises faictes sur les limites du royaulme , vers 1539 (BnF, Mss., Français 3895).
Contient : F. A : Page de titre. F. Av : Frontispice aux armes de France. F. 1-51 : Texte. Commence par : "Memoires sur lesquels se pourront dresser les remonstraces quil seroit besoingq faire au roy nostre souverain seigneur de la part de son procureur general, touchant lexcessive et intolerable substraction de deniers qui se tirent de ce royaume en court de Rome [...]. Finit par : "[...] de messieurs du Conseil privé du roy".
Décoration : Le manuscrit s’ouvre par une page portant un cartouche trapézoïdal doré flanqué de fleurs de lys, inscrit du titre en majuscules humanistiques dorées sur fond bleu : « POUR LE ROY ET LESGLISE GALLICANE ». Au revers, une miniature en pleine page représente les armes de France, avec l’ordre de Saint-Michel et la couronne fermée, tenues par deux anges portant chacun un étendard fleurdelisé. Les armes se détachent sur un fond grenat, semé de F couronnés et de flammes d’or. Le collier de l’ordre de Saint-Michel qui entoure les armes de France adopte également une formule nouvelle, actée par François Ier en 1516 et dont on conserve le témoignage dans un recueil consacré à l’histoire de l’ordre (BnF, Mss., Clairambault 1242, f. 1419). Le double lacet de soie noire qui reliait jusqu'alors les coquilles fut remplacé par une cordelière adoptant la forme d’un 8, proche de la cordelière à grains de l'ordre franciscain. Si le recueil Clairambault affirme que François prit cette disposition « pour conserver la mémoire de la Reyne Anne de Bretagne mère de la Reyne Claude sa femme qui l’en avoit prié », on ne peut s’empêcher d’y reconnaître également la cordelière savoyarde que Louise de Savoie légua à son fils. Ce nouveau collier de l’ordre de Saint-Michel atteste donc autant de la rencontre de la spiritualité franciscaine de Claude de France et de Louise de Savoie en 1516 que de l’association du culte de saint François et de saint François de Paule avec celui de saint Michel.
Exemplaire de présentation à François Ier ; cabinet privé de François Ier ; intégré à la librairie royale de Fontainebleau durant la seconde moitié du XVIe siècle ; ancien fonds royal (Inv. fin XVIe siècle, n° 809 : "Remonstrance au roy de France touchant les deniers excessifs que l'on porte à Rome".
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