Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Supplément grec 1098

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  • Autre forme de la cote :
    • Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Supplément grec 1098
    • Paris. BnF, Supplément grec 1098
    • Supplément grec 1098
  • Conservé à : Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
  • Langues : grec
  • Date de fabrication :
  • Support : Papier.
  • Composition :
    • ff. XII. 244 (le numérotage du volume, très inexact, n'en compte que 235), 35 lignes.
  • Format :
    • mm. 215 × 135.
  • Aspects codicologiques :
    • ff. XII. 244 (le numérotage du volume, très inexact, n'en compte que 235), 35 lignes. mm. 215 × 135.
  • Reliure :
    • Reliure parchemin.

Présentation du contenu

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • Édition aldine de DIOSCORIDE : De materia medica, etc. (Venise 1518, cf. Brunet, Manuel du Libraire, II, Paris 1861, col. 733). Dans les marges, collations et notes manuscrites.

    La grande majorité des collations est de la main élégante d'Ange Vergèce ; le reste des annotations revient à l'érudit Aimar de Ranconet (1498-1559), comme une main du XVIIe siècle nous en avertit au f. I (cf. Vogel-Gardthausen, Die griechischen Schreiber..., Leipzig 1909, p. 433).

    Le travail de Vergèce est le plus complet : il a collationné le texte de bout en bout ; son écriture figure seule dans les marges d'un très grand nombre de feuillets (ainsi du f. 32 au f. 66v, et du f. 155 jusqu'à la fin). Il mentionne souvent les leçons d'un ms. [appartenant au cardinal Ridolfi ?] qu'il nomme : « Rhodolphi exemplar » (ff. 67v. 71v. 89. 98v. 111v. 140v-141v. 142v. 156), et, à plusieurs reprises (ff. 71v. 86v. 111v. 140v. 141), celles du « codex Marcelli » ; dans le second cas, il doit viser le manuscrit qui servit au florentin Marcello Vergilio à établir l'édition gréco-latine de Dioscoride parue à Cologne en 1529-1530. Il fait encore allusion à un ms. espagnol (« in codice hisp. » f. 113), et peut-être désigne-t-il un ms. appartenant à Rabelais par l'abréviation « Rabel. » que l'on relève au f. 73v.

    Il faut noter encore quelques références : à Pline (f. 86), à Galien (ff. 86. 95), et à Isidore de Séville (Etymolog. XVI, ch. 19 : f. 178v).

    Enfin, deux notes, l'une en grec (f. 8v) et l'autre en latin (f. 10), prouvent que Vergèce avait sous les yeux la version latine de Dioscoride due à l'érudit vénitien Ermolao Barbaro (première éd. en 1516).

    Une double annotation, au f. 99 (variante de la main de Vergèce, à quoi est accolée une remarque de Ranconet), laisse penser que les notes dues à ce dernier ont été portées sur le livre postérieurement à la collation de Vergèce. Ces notes, qui n'ont une relative abondance que dans les trente premiers feuillets, consistent surtout en équivalents latins et en remarques sur le sens des mots techniques. Pline (f. 130v) et Oribase (f. 70) sont cités, mais Ranconet produit surtout l'opinion de commentateurs tels qu'Ermolao Barbaro (f. 12) et surtout Pietro-Andrea Mattioli, le célèbre botaniste siennois (ff. 12. 14. 14v. 91v. 99) : le premier travail de celui-ci sur Dioscoride remontant à 1544, on peut avancer que l'ensemble de l'annotation manuscrite de notre volume se situe entre les années 1530 et 1550.

Texte du manuscrit

Source des données : Pinakes

Intervenants

Ancien possesseur

Anciennement dans

Notes

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • Vergèce utilise l'encre noire dans le début du volume (sauf une correction en rouge au f. 1), puis l'encre rouge à partir du f. 58. Certaines de ses annotations ont l'intérêt de nous donner quelques échantillons de son écriture en latin (p. ex. ff. 78. 111v. 113. 178v etc.).
    La petite écriture de Ranconet (que l'on retrouve dans les corrections d'une traduction française d'Hérodote, Β. N. ms. Français 1384) est ici d'une encre noire plus pâlie que celle de Vergèce.
    En certains endroits, on peut se demander si quelques inscriptions, notes de lecture qui se contentent d'extraire du texte quelques expressions caractéristiques, ne seraient pas d'une troisième main : v. ff. 10v, 11, et surtout 12, où la deuxième annotation ne semble pas provenir de la même main que celles qui l'encadrent.
    F. I, on lit : Emendauit D. Ranconetus ex fide III. vel plurium velustorum codicum.
    Au-dessus, biffée à l'encre, une marque de possession : CLAVDII FAUCHET, Paris. regii Consil. ; il s'agit de Claude Fauchet (1530-1601), premier président de la Cour des Monnaies (cf. J. Simonnet, Revue hist. de droit français et étranger, IX, 1863, pp. 425-470).

Source des données : Pinakes

  • Editio impressa Aldina (1518)

Bibliographie

  • C. Astruc, M. Concasty, Bibliothèque nationale. Catalogue des manuscrits grecs. Troisième partie : Le Supplément grec, Tome III, numéros 901-1371, Paris, 1960 (Version en ligne)

Sujets et thèmes

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • DIOSCORIDE -- éd. aldine (1518), avec notes mss d'Ange Vergèce et d'Aimar de Ranconet
    Fauchet (Claude)
    Ranconet (Aimar de) -- notes mss. dans les marges de l'éd. aldine du « de materia medica » de Dioscoride
    Vergèce (Ange) -- notes mss. dans les marges de l'éd. aldine du « de materia medica » de Dioscoride

Sources des données