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Source des données : BnF Archives et manuscrits
Édition aldine de DIOSCORIDE : De materia medica, etc. (Venise 1518, cf. Brunet, Manuel du Libraire, II, Paris 1861, col. 733). Dans les marges, collations et notes manuscrites.
La grande majorité des collations est de la main élégante d'Ange Vergèce ; le reste des annotations revient à l'érudit Aimar de Ranconet (1498-1559), comme une main du XVIIe siècle nous en avertit au f. I (cf. Vogel-Gardthausen, Die griechischen Schreiber..., Leipzig 1909, p. 433).
Le travail de Vergèce est le plus complet : il a collationné le texte de bout en bout ; son écriture figure seule dans les marges d'un très grand nombre de feuillets (ainsi du f. 32 au f. 66v, et du f. 155 jusqu'à la fin). Il mentionne souvent les leçons d'un ms. [appartenant au cardinal Ridolfi ?] qu'il nomme : « Rhodolphi exemplar » (ff. 67v. 71v. 89. 98v. 111v. 140v-141v. 142v. 156), et, à plusieurs reprises (ff. 71v. 86v. 111v. 140v. 141), celles du « codex Marcelli » ; dans le second cas, il doit viser le manuscrit qui servit au florentin Marcello Vergilio à établir l'édition gréco-latine de Dioscoride parue à Cologne en 1529-1530. Il fait encore allusion à un ms. espagnol (« in codice hisp. » f. 113), et peut-être désigne-t-il un ms. appartenant à Rabelais par l'abréviation « Rabel. » que l'on relève au f. 73v.
Il faut noter encore quelques références : à Pline (f. 86), à Galien (ff. 86. 95), et à Isidore de Séville (Etymolog. XVI, ch. 19 : f. 178v).
Enfin, deux notes, l'une en grec (f. 8v) et l'autre en latin (f. 10), prouvent que Vergèce avait sous les yeux la version latine de Dioscoride due à l'érudit vénitien Ermolao Barbaro (première éd. en 1516).
Une double annotation, au f. 99 (variante de la main de Vergèce, à quoi est accolée une remarque de Ranconet), laisse penser que les notes dues à ce dernier ont été portées sur le livre postérieurement à la collation de Vergèce. Ces notes, qui n'ont une relative abondance que dans les trente premiers feuillets, consistent surtout en équivalents latins et en remarques sur le sens des mots techniques. Pline (f. 130v) et Oribase (f. 70) sont cités, mais Ranconet produit surtout l'opinion de commentateurs tels qu'Ermolao Barbaro (f. 12) et surtout Pietro-Andrea Mattioli, le célèbre botaniste siennois (ff. 12. 14. 14v. 91v. 99) : le premier travail de celui-ci sur Dioscoride remontant à 1544, on peut avancer que l'ensemble de l'annotation manuscrite de notre volume se situe entre les années 1530 et 1550.
Source des données : Pinakes
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