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Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Avec ses 351 pièces, ce ms. est l'un des chansonniers les plus représentatifs de la chanson courtoise. Il contient par ailleurs le plus grand nombre de chansons attribuées à Thibaut de Champagne (64 pièces). Sur le plan musical, la notation très soignée, qui est le fait d'un copiste musicien, permet de reconnaître la valeur de la durée (cf. J. Beck). Les ff. A-L et 142-151 ont été ajoutés au XVIIIe s. (annotations de Cangé).
Source des données : Jonas
Source des données : Mandragore
Le ms. a probablement été copié à Dijon, comme le ms. BnF fr. 1376 avec lequel il présente une étroite parenté stylistique et codicologique. A. Stones a émis l'hypothèse que les deux mss. ont pu appartenir aux ducs de Bourgogne, qui étaient patrons de l'abbaye Saint-Bénigne de Dijon, et qu'ils auraient pu être offerts à Blanche, fille de Robert II, duc de Bourgogne, à l'occasion de son mariage avec Edouard de Savoie en 1307 (le ms. fr. 1376 a appartenu à Marie de Luxembourg (v. 1465-1546/7), fille de Pierre II de Luxembourg et de Marguerite de Savoie). L'origine bourguignonne du ms. est confirmée par la présence de formes de dialecte bourguignon dans certaines chansons. Comme le ms. fr. 1376, le ms. fr. 846 a fait partie de la collection de Jean-Pierre-Imbert Châtre de Cangé (?-1746), acquise en 1733 par la bibliothèque du Roi. D'après une note autographe au f. A, Cangé a acheté ce ms. 175 l.t. en 1724, lors de la vente de la bibliothèque de Charles-César Baudelot (1648-1722), membre de l'Académie des Inscriptions (cf. Raynouard). Cangé a lui-même annoté le ms., rédigé des tables alphabétiques, l'une pour les auteurs, l'autre pour les chansons anonymes (ff. A-Lv), et transcrit des chansons extraites de divers mss. (ff. 142-151v). Au f. 141v, une mention (ancien possesseur, devise?) a été grattée.
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