France, Paris, Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Supplément grec 147

Référentiel d'autorité Biblissima : https://data.biblissima.fr/entity/Q77682

  • Nom d'usage :
    • Homélies, Pandectes, Apophtegmes
  • Conservé à : Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
  • Date de fabrication :
  • Nombre de feuillets :
    • ff. 219, 2 col., nombre de lignes variable.
  • Format : 290 × 215 mm
  • Reliure :
    • RELIURE – Veau raciné ; dos cuir rouge au chiffre de Louis-Philippe avec, en capitales dorées, le titre Synaxarium et, au bas du volume, le nom du relieur, Duplanil. Ms. envoyé à la reliure le 28 avril 1831 (Archives Modernes 624, IV).
  • Aspects codicologiques :
    • CAHIERS – Le volume, fortement éprouvé par l’humidité, a été restauré au XVIe s. : les marges les plus abîmées ont été rognées au maximum, puis consolidées par des languettes de papier (cf. ff. 1-103. 109-113. 116-119. 126-128. 133-136. 141-158. 165-199. 202-219), sur lesquelles ont souvent été réécrites les lettres manquantes. Trois fragments de manuscrits réunis ensemble et formant 29 cahiers : a(ff. 1-79) 11 cahiers, soit 1 quat. amputé de ses 2 derniers ff. (1-6), 1 quat. amputé de son premier f. (7-13), 8 quat. (14-77) et 1 cahier de 2 ff. (78-79), b(ff. 80-189) 14 cahiers, soit 1 cahier de 7 ff. (80-86), 7 quat. (87-142), 1 cahier de 7 ff. (143-149) et 5 quat. (150-189), et c(ff. 190-219) 4 cahiers, soit 3 quat. (190-213) et 1 cahier de 6 ff. (214-219). Signatures : δ’ encore visible en bas à gauche du premier recto d’un cahier (f. 22), et <α’>-ιδ’ en bas à droite du dernier verso des cahiers (ff. 80-189), β’-ε’ et ζ’ étant sans doute de première main et η’-ια’ ayant été corrigées par surcharge ou juxtaposition. Foliotage α’-σιθ’ dans la marge inférieure de tous les rectos, à l’aplomb de l’intervalle séparant les deux colonnes de texte, effectué sans doute lors de la restauration du XVIe s. Folio blanc : 148v.
  • Décoration :
    • DÉCORATION – Double rectangle à décor de filets et de spirales qui encadrait le titre : il n’en subsiste que la partie inférieure (f. 1). Bandeaux, titres (ff. 1-190v) et initiales au carmin ou (ff. 177-189) au vermillon. Texte du f. 190 au carmin.
  • Écriture :
    • ÉCRITURE – Deux mains principales : A, ff. 1-189 ; et B, ff. 190-219v, main légèrement antérieure à la précédente. La main A, pour corriger ses erreurs de copie, a souvent gratté son texte, laissant un blanc plus ou moins net (cf. ff. 2v, col. 1, 16v, col. 1).

Texte du manuscrit

Source des données : Pinakes

Apophtegmes des Pères [Grec].

Apophtegmes des Pères [Grec].

  • Œuvre associée : Apophtegmes des Pères
  • Feuillets : 199v-200
  • Répertoire : BHG : 1444
  • Incipit : ΕΙΠΕΝ ΤΙΣ ΤΩΝ ΑΓΙΩΝ Ο ΚΤΗΣΑΜΕΝΟΣ ΤΑΠΕΙΝΟΦΡΟΣΥΝΗΝ

Apophtegmes des Pères [Grec].

  • Œuvre associée : Apophtegmes des Pères
  • Feuillets : 203-207v
  • Répertoire : BHG : 1449i, 0628, 2373
  • Incipit : ΕΙΠΕΝ ΤΙΣ ΓΕΡΩΝ ΟΤΑΝ ΕΙΣΕΡΧΗ ΕΝ ΤΝ ΕΚΚΛΗΣΙΑ
  • Explicit : ΩΣ ΚΑΤΑΦΡΟΝΗΤΗΝ ΠΑΤΑΞΗ ΣΕ

Apophtegmes des Pères [Grec].

Apophtegmes des Pères [Grec].

  • Œuvre associée : Apophtegmes des Pères
  • Feuillets : 217v-219v
  • Répertoire : BHG : 1445x, 1322a, 1318r, 1322zj, 1318g, 0999y

Daniel de Scété (05.. ?-05.. ?) : Narrationes (CPG 7363) [Grec].

Euphrosynus coquus (S.), Vita (BHG 628) [Grec].

Homiliae uariae [Grec].

Iohannes Chrysostomus (S.), Laudatio (BHG 881b) [Grec].

Jean Chrysostome (saint, 0347?-0407) : Oratio in patres Nicaenos [Grec].

Jean Moschus (0550?-0619) : Le pré spirituel [Grec].

Anciens possesseurs

Anciennement dans

Historique de la conservation

  • ANNOTATIONS – Essais de plume dans quelques marges (ff. 8. 88. 94. 101v. 109v et 110). Autres annotations plus conséquentes :
    a(f. 127, marge sup.) δοκιμϊον κονδύλου καὶ μελάνου.
    b(f. 109, marge de droite) d’une main C du XVe s., deux distiques : l’un, en vers de douze syllabes, définit l’ardeur de la jeunesse : † σπὅγγος πέφηκαὶ τῶν νέων η καρδία· | ἀρδευομένϊ τὴν θάλασσαν πϊαίνεϊ ; l’autre, en vers politiques, propose une énigme : ἡ μητὴρ καὶ ὑ θυγάτηρ ἔν όνομα ἔχουσι • | ἡ μητὴρ γεννά, καὶ υ θυγάτηρ αμέλγεταὶ.
    c(f. 24v, marge sup.) sans doute de la même main C, obit de Matthieu, métropolite de Sougdéa (13 août 1446) : † ἐκοιμήθει ὠ αγιώτατος μητρωπολίτης τῆς αγιωτάτης μητρωπόλεως Σουγδαΐας κϋρ Ματθαίος· αὐγούστου ιγ’ ,ςϠνδ’ (sur Sougdéa, en Crimée, qui porta le nom de Soldaia sous l’occupation génoise de 1365 à la fin du XVe s., puis les noms russes de Sudak et Surož, v. V. G. Vasilievskij, Trudy, t. III, Pétrograd 1915, pp. clvi-ccvii ; v. aussi Maria G. Nystazopoulou, Ἡ ἐν Ταυρικῇ Χερσονήσῳ πόλις Σουγδαῖα ἀπὸ τοῦ ιγ’ μέχρι τοῦ ιε’ αἰῶνος [Δημοσιεύματα τοῦ « Ἀρχαιολογικοῦ Δελτίου”, Ἀρ. 7], Athènes 1965, et Antonin, archimandrite, « Zametki XII-XV veka... = Notices des XIIe-XVe siècles concernant la ville criméenne de Sougdéa (Sudak) inscrites sur un synaxaire grec », Zapiski Odesskago Obščestva Istorii i Drevnostej 5, 1863, pp. 595-628 : aucun métropolite Matthieu n’est mentionné dans la publication de l’archimandrite Antonin, ni dans la liste des métropolites de Sougdéa dressée par Nystazopoulou, pp. 92-99).
    d(f. 80, blanc réservé pour le titre des Pandectes) d’une main assez grossière du XVe ou du XVIe s., † Ὁ Πανδέκτης τοῦσίου (sic) πατρὸς ἡμῶν Σάββα τοῦ ὄντος ἐντὸς πόλεως Σουγδαίας, παρατηθεμένων παρα τὸν ἁγίμνηστον κτιτόρον τῆς αὐτῆς μονῆς ταύτης : le ms. aurait appartenu à un monastère de Saint-Sabas situé à l’intérieur de la ville de Sougdéa (aucune mention d’un tel monastère dans la liste des églises et monastères de Sougdéa donnée par Nystazopoulou, pp. 102-103, ni dans les deux autres travaux cités).
    e(f. 189v, laissé blanc à l’origine) divers essais de plume dont, peut-être de la main C, début des στιχηρὰ ἀναστάσιμα de Jean Damascène pour les vêpres du samedi, première strophe jusqu’à τὴν ἀνάστασιν (Clavis Patrum Græcorum 8070 ; éd. W. Christ-M. Paranikas, Anthologia græce carminum christianorum, Leipzig 1871, p. 117), et début, assez déformé, d’une formule épistolaire, τοῖς ἐντἡμωτάτοις, φρονἡμωτάτοις, ϋψηλωτάτοις, λαμπρωτάτοις φρουρμαδούροὺς καὶομἡσσάρϊοὺς τοῦ μεγάλοῦ κοῦμοῦνίοὑ της Γένουβᾶς, ainsi que, de la même époque, début d’un psaume, Dixit Dominusdonec ponam (Ps 110, 1).f(f. 50v, marge de gauche) sans doute de la main d’un Grec de Crimée, obit d’un certain Anastase Titami (27 janvier 1447) : † ἐκοϊμήθη ο δοΰλος του θεοῦ Ἀναστάσιου του Τϊτάμϊ ἐν μὴνϊ ηἀνουἀρίου, εἰς τἀ κζ’ του χρϊσϊοστόμου ημέρἀ παρἀ<σκευῇ> ξημἐρεύοντἀ· ἐν ἔτει ,ςϠμε’.g(f. 52v) mention marginale fournissant les noms de donateurs à une église de Saint-Georges, dans la région d’Argyrokastro dans le Péloponnèse : (marge inf.) † Ἔδωσε Ἰωἀκείμ ἱἐρομοναχος τάχα δὲ καὶ πρῶτοσύγγελος καὶ Ἰωάννης Μουζάλος ἐκ τόπου τοῦ Μόρεος Αργυρὁκάστρου ἐκ χώρας Βαλτεσινήκου εἰς τὸν μεγάλον Γεώργιον ἐν τι στραδα κείμενον καὶ ετερος ἀδελφὸς [ces trois derniers mots biffés de première main] διἀ τὴν ψυχήν τους Κύριε συνχώρησον αυτους ἐν τι βασιλια τὸν οὐρανόν, se poursuivant (marge sup.) par † καὶ ὁ παπᾶς κῦρ Βρανὰς διἀ τὴν ψυχήν του ης τὸ χαρτι κάπιον τίποτες διἀ τὴν ψυχην του Κύριε συνχώρησον αὐτῶν εν τι βασιλείᾳ τὸν ουρανόν : les trois personnages nommés, le hiéromoine et protosyncelle Joachim, Jean Mouzalos, et le papas Vranas, sont vraisemblablement tous originaires de Βαλτεσινίκον, commune du nome d’Arcadie, éparchie de Gortynie (cf. G. Stéphanos, Πλῆρες γεωγραφικὸν Λεξικὸν τῆς Ἑλλάδος, Athènes [1937], p. 81).h(f. 92v, marge sup.) inscription datée de 1532/1533, presque entièrement grattée : † Ἰωἀκεῖμ ὁ πνευματικὸς... Ἀργυροκάστρου Καρκιόπουλος ενε το χαρτι δίκο του ἔτους ,ζμα’ ἰνδικτιῶνος ς’ ; si la restitution est exacte, ce Joachim Karkiopoulos (?), confesseur à Argyrokastro, aurait été possesseur du ms. au XVIe s.


    RELIURE – Veau raciné ; dos cuir rouge au chiffre de Louis-Philippe avec, en capitales dorées, le titre Synaxarium et, au bas du volume, le nom du relieur, Duplanil. Ms. envoyé à la reliure le 28 avril 1831 (Archives Modernes 624, IV).HISTOIRE – Le ms. a dû se trouver en Crimée au XVe s., à l’époque de l’occupation génoise (cf. notes des ff. 24v et 80), puis dans le Péloponnèse au XVIe s. (cf. notes des ff. 52v et 92v). Il a par la suite appartenu à l’Oratoire de Paris (v. f. 1, Oratorii parisiensis Catalogo Inscriptus ; cf. Suppl. gr. 145), où il a sans doute été coté FE 10 (cf. Nouv. acq. lat. 1527, p. 41, « Codex chart. in quo Homiliæ aliquot et Relationes Monasticæ. FE 10. »). Notice de Ch.-B. Hase dans le Suppl. gr. 1003, f. 210rv. Estampille de la Bibliothèque nationale (Première République) aux ff. 1 et 220v (type Josserand-Bruno 17).


    (Source : BnF, Département des manuscrits)

Bibliographie

  • C. Astruc, M. Concasty, C. Bellon, C. Förstel, Catalogue des manuscrits grecs. Supplément grec numéros 1 à 150, Paris, 2003
  • R. Stefec, « Aspekte griechischer Buchproduktion in der Schwarzmeerregion », Scripta, 7, 2014, p. 205-233

Sources des données